Don det, le 3 mai 2010. J'ai debarque a Si Pan Don il y a deux heures apres une tres longue journee de voyage. Je quittais Banlung vers 8h30 en catastrophe alors que le mini-bus sense me recuperer a mon hotel m'avait oublie... 20 minutes de negociation avec "l'agent de voyage" pour lui faire comprendre lq situation, et me voila dans un petit van local direction un croisement au milieu de nulle part, 120 km plus loin. A ce croisement, une mote m'attend qui me trimballera 30 bornes encore vers Stung Treng, ou je dois recuperer mon mini-bus fantome a 13h30. A 14h, c'est une vieille bagnole pourrie qui se pointe, et qui m'embarque entasse avec 5 autres passagers (sans compter le conducteur) pour arriver a la frontiere du Laos. 16h, me voila devant le poste frontiere pour faire la demande de visa, qui me coutera 32$. Le vrai challenge est maintenant depuis ce point, de trouver un moyen de transport pour parvemir a Don Det, ile-etape pour y passer la nuit. Une moto qui traine par la me propose un prix correct, et je grimpe a l'arriere, suant et ecrase par mon sac a dos. Plus qu'un petit saut en bateau, et me voila enfin dans moon bungalow, juste apres avoir admire le couche de soleil sur le Mekong, seul plaisir jusque la pour la journee. Douche froide revigorante, puis je sors pour grignotter rapidement un bout. Je jette mon devolu sur un resto qui semble servir de bons plats indiens.
Petit a petit, la soiree glisse alors doucement vers le fantastique... L'une des serveuses du restaurant est en fait un travesti, qui me fait tres serieusement les yeux doux. Je suis un peu gene et mal a l'aise. Elle tente d'engager la conversation dans un anglais hesitant, et au fur a mesure que mon "mutton korma" disparait, se fait plus insistante. Au meme moment, alors que la nuit est deja tombee et s'assombrit, l'atmosphere se raffraichit. A cette heure, Si Pan Don devient le terrain de jeu des innombrables insectes qui peuplent les rives du fleuve. J'avoue n'en n'avoir jamais vu autant en meme temps. Les quelques moucherons qui volent autour des lumieres du resto (en plein air) deviennent vite nuees. En mangeant mon delicieux repas, j'ai le plaisir de recevoir en pleine figure toute sortes d'objets volant non identifies... En y regardant de plus pres, ca va de la fourmi volante a la mega sauterelle de compet', qui tombe a grand bruit sur le sol et sur la table. On s'y habitue rapidement, cela dit. C'est tres depaysant... En outre, comme il n'y a que moi dans le restaurant, les autres serveuses se mettent a chsser les sauterelles qui tombent sur le sol, se ruant dessus pour les attraper a mains nues. Elles les stockent dans une grande bouteille, et j'ai la reponse que je veux quand je me renseigne; c'est bien sur pour les griller et les deguster plus tard. Met tres apprecie, apparemment dans la region...
Si la journee s'arretait la, ce serait deja pas trop mal. mais alors que je finis peniblement mon plat, une silhouette s'avance parmi les insectes. C'est une jeune femme au pas hesitant. Suzan est suedoise, elle a 35 ans, et elle completement ivre... Elle me supplie de lui tenir compagnie un moment pour boire une biere. Elle m'explique qu'elle vient de se prendre la tete avec Norman, et qu'il a ete mechant avec elle. Suzan descend les bieres et les etages de l'ivresses, mais apres un moment je n'en pleux plus. La journee a ete longue, je dois dormir. Je salue tout le monde, paye mon addition, et m'en vais laissant Suzan a son desespoir, les sauterelles dans leur bouteille, et la serveuse dans sa robe moulante. Je regagne mon bungalow esperant m'endormr rapidement, mais je passe une nuit a lutter avec les bestioles curieuses de visiter l'interieur de ma moustiquere...
Lever bon pied bon oeil le jour suivant pour un depart vers Pakse. Direction le petit dejeuner et les bonnes calories matinales. Au fil du repas, alors que j'ai encore deu heures avant d'embarquer sur le raffiot, je me retrouve attable avec une jeune israelienne, un ecossais au T-shirt de Popeye, et trois russes dont deux ne parlent pratiquement pas anglais. Les trois russes vont a Pakse egalement, nous partons ensemble. Resultat des courses, me voila maintenant partageant la meme chambre que trois hippies russes, completement inconnus quelques heures auparavant.
Aurais-je pu prevoir 10% des trucs qui se sont passes ces 3 derniers jours? Je ne crois pas... Le vent entre et sort par ls fenetres ouvertes, et je le laisse faire...
Petit a petit, la soiree glisse alors doucement vers le fantastique... L'une des serveuses du restaurant est en fait un travesti, qui me fait tres serieusement les yeux doux. Je suis un peu gene et mal a l'aise. Elle tente d'engager la conversation dans un anglais hesitant, et au fur a mesure que mon "mutton korma" disparait, se fait plus insistante. Au meme moment, alors que la nuit est deja tombee et s'assombrit, l'atmosphere se raffraichit. A cette heure, Si Pan Don devient le terrain de jeu des innombrables insectes qui peuplent les rives du fleuve. J'avoue n'en n'avoir jamais vu autant en meme temps. Les quelques moucherons qui volent autour des lumieres du resto (en plein air) deviennent vite nuees. En mangeant mon delicieux repas, j'ai le plaisir de recevoir en pleine figure toute sortes d'objets volant non identifies... En y regardant de plus pres, ca va de la fourmi volante a la mega sauterelle de compet', qui tombe a grand bruit sur le sol et sur la table. On s'y habitue rapidement, cela dit. C'est tres depaysant... En outre, comme il n'y a que moi dans le restaurant, les autres serveuses se mettent a chsser les sauterelles qui tombent sur le sol, se ruant dessus pour les attraper a mains nues. Elles les stockent dans une grande bouteille, et j'ai la reponse que je veux quand je me renseigne; c'est bien sur pour les griller et les deguster plus tard. Met tres apprecie, apparemment dans la region...
Si la journee s'arretait la, ce serait deja pas trop mal. mais alors que je finis peniblement mon plat, une silhouette s'avance parmi les insectes. C'est une jeune femme au pas hesitant. Suzan est suedoise, elle a 35 ans, et elle completement ivre... Elle me supplie de lui tenir compagnie un moment pour boire une biere. Elle m'explique qu'elle vient de se prendre la tete avec Norman, et qu'il a ete mechant avec elle. Suzan descend les bieres et les etages de l'ivresses, mais apres un moment je n'en pleux plus. La journee a ete longue, je dois dormir. Je salue tout le monde, paye mon addition, et m'en vais laissant Suzan a son desespoir, les sauterelles dans leur bouteille, et la serveuse dans sa robe moulante. Je regagne mon bungalow esperant m'endormr rapidement, mais je passe une nuit a lutter avec les bestioles curieuses de visiter l'interieur de ma moustiquere...
Lever bon pied bon oeil le jour suivant pour un depart vers Pakse. Direction le petit dejeuner et les bonnes calories matinales. Au fil du repas, alors que j'ai encore deu heures avant d'embarquer sur le raffiot, je me retrouve attable avec une jeune israelienne, un ecossais au T-shirt de Popeye, et trois russes dont deux ne parlent pratiquement pas anglais. Les trois russes vont a Pakse egalement, nous partons ensemble. Resultat des courses, me voila maintenant partageant la meme chambre que trois hippies russes, completement inconnus quelques heures auparavant.
Aurais-je pu prevoir 10% des trucs qui se sont passes ces 3 derniers jours? Je ne crois pas... Le vent entre et sort par ls fenetres ouvertes, et je le laisse faire...